BLOODCITY pt.1: plongez dans l’imaginaire de 4. & MDS Fils

Wallace Cleaver feat. Django : une alchimie inattendue
Paul

Rédigé par Paul D.

Il a suffit de quelques jours à 4. & MDS Fils confectionnent un projet pensé dans un imaginaire sans limite, fruit d’un travail acharné et concis.

 

Qui sont 4. & MDS Fils ?

Accompagné de Young J, membre du groupe MDS Fils, les natifs de Marseille font parti d’un collectif appelé « Le C ».

Quant à lui, 4. est également originaire de Marseille. C’est un beatmaker et ingénieur son en provenance du même collectif que MDS Fils.

Impliqué dans la musique depuis près de 2 ans, l’ensemble du groupe allie leur force pour pondre des projets dignes des plus grands.

Habituellement, chaque membre puise son inspiration des influences et des sorties des uns et des autres. Cependant, lors de la confection du projet, les plus grandes inspirations ont été issues d’artistes tels que Lucki, Izaya Tiji ou encore ICYTWAT.

Sans plus tarder, rentrons dans l’univers sombre et digitale de Bloodcity.

BLOODCITY : une ville envahie par le chaos et contrôlé par le groupe Blackdog

Doté d’une imagination digne d’un film Hollywood, le projet est composé de 8 titres annotés tels un code informatique. Dedans, on y retrouve un groupe de hackers, appelé Blackdog (4. ; MDS Fils & Young J) envahissant nos écouteurs et les plateformes de streaming. 

Le groupe marseillais exprime sa création de cette univers comme quelque chose de logique. En effet, « ce côté hacker sombre dans une ville ronger par le malheur » est décrit parfaitement par MDS Fils.

Au fur et à mesure, plusieurs personnages se dessinent et jouent grandement sur l’association de Blackdog dans le projet.

Conduit par une voix roc et prenante, le duo nous introduit sans plus attendre dans l’univers de Bloodcity. Dans une ville imaginaire où le chaos règne, 4. & MDS Fils nous dévoile une couleur sombre et pleine d’inquiétude.

Postiché dans leur fief, il nous délivre un projet avec une direction artistique aux allures futuristes.

« On a décidé d’en faire histoire narrative et donc de refaire quelques sons supplémentaires incorporés dans l’histoire. Ça s’inspire aussi de notre propre vie là où on a grandi mais en rendant bien sûr, la chose fantastique. Dans Blackdog et Bloodcity, il y a des morceaux tirés de notre propre vécu »

La track 7 intitulée « habillés en noir_ » vient contrebalancer l’aspect chaotique de Bloodcity et apporte une touche de nostalgie qui vient adoucir le projet le temps d’un titre. L’air de guitare électrique nous envoûte et nous emmène toujours plus loin dans leur imaginaire. 

Bloodcity pt. 2, on prend les mêmes et on recommence ? 

Comme on peut le deviner, cette partie 1 était l’introduction du duo dans cet univers. Le souhait du groupe marseillais était que le public soit réceptif à l’accueil du projet, et c’est chose réussie !

Par la suite, l’objectif  sera de rendre l’histoire encore plus précise, tout en donnant un côté visuel qui coïncide avec l’histoire.

On en conclut donc que BLOODCITY part. 1 n’est pas qu’un simple projet musical mais plutôt une narration inspirée de faits réels.

BLOODCITY part. 2 s’annonce donc imminente à l’écoute de l’outro du projet « ddos_ ». En effet, celle-ci sonne comme une véritable introduction et initie le commencement de la véritable histoire.

Finalement, cette première partie ne serait qu’un simple prélude, affaire à suivre… 

Derniers Articles

DansLaCiudad